Mondialisation

Mondialisation
Mondialisation...?

23/01/2011

Si j'te l'dis !!!

   Il y a des jours dans une vie où même ceux que vous estimez vous apparaissent soudainement minables et aussi traîtres qu'un maître en "objectivité" en qui vous auriez cru et dont les capacités objectives montrent leurs propres limites . Quand celui que vous pensiez être un ami vous insulte et vous rabaisse jusqu'au niveau caché de sa capacité mentale , alors il est temps de traçer la route d'un futur à la hauteur d'ambitions plus nobles .



C'est par ce genre d'expériences que me vient l'envie d'écrire ce que j'appellerai ici "L'éloge des Tripés" , car à trop se faire prendre pour un dangereux promoteur de "produits mortuaires" par de tristes individus n'ayant rien à redire à ceux qui préconisent un apéritif oriental ou orienté vers le t-punch quand la réalité des faits devrait provoquer la réaction inverse chez mes détracteurs , je tenterai de démontrer pourquoi il est moralement clair que les hallucinogènes sont des substances beaucoup plus nobles que l'alcool si cher à tous les offusqués de pacotille se prévalant de la qualité objective avec autant de prétention qu'un aveugle en plein footing sur une autoroute italienne ...
   Entre ceux qui voient uniquement les psychédéliques comme un billet d'allé vers l'hôpital psychiatrique le plus proche et ceux qui croient que le L.S.D. est une conspiration illuminatiste , le chemin n'existe pas car ils sont collocataires de la bêtise .
Par expérience , je peux affirmer que le pourcentage d'incompatibles à cette substance est tellement faible qu'il n'atteindra jamais les sommets de ceux qui ont "l'alcool mauvais" , puis la cirrhose galopante , cette dernière laissant place à la fatale pancréatite qui achèvera son homme avec toute la violence d'une morale devenue la logique conclusion d'une vie d'intoxiqué , dépendant et ayant malheureusement manqué ce texte . 
A ce sujet , un journaliste a écrit ce qui suit :

"Le chimiste suisse Albert Hofmann est mort chez lui d’une crise cardiaque le 29 avril. Il avait 102 ans. En 2006, il avait fêté ses 100 ans avec plusieurs milliers de personnes, invité d’honneur du LSD Symposium de Bâle. On y croisait des dizaines de chercheurs en botanique, chimie, pharmacologie, neuropsychiatrie, sciences humaines, histoire des religions, des DJ et des jeunes amateurs de musique techno, ajoutez une palette de seniors de l’époque psychédélique.
Ce jour-là, Albert Hofmann expliqua au Monde qu’il avait pris une “petite quantité” de LSD… à 97 ans. Pourquoi ? “Je voulais tester une faible dose, elle pourrait peut-être donner un antidépresseur… A notre époque où l’humanité devient tout urbaine, l’homme perd le contact avec la nature (…). Il n’éprouve plus son unité avec le vivant, il ne voit plus la splendeur de l’univers, alors il désespère…” Il n’abandonnait pas sa quête d’un usage bénéfique du diéthylamide de l’acide lysergique, un alcaloïde tiré de l’ergot du seigle, le fameux “acide” chanté par les Beatles (Lucy in the Sky with Diamonds, 1967) – aujourd’hui partout illégal.
Jeune chimiste déjà, Albert Hofmann cherchait à tirer des médicaments efficaces des poisons végétaux, des venins. En 1930, à 24 ans, il isole la structure chimique de la chitine des insectes, en utilisant le suc digestif des escargots. En 1932, embauché par les laboratoires Sandoz, il s’intéresse aux glucoses contenus dans la digitale, capables de soutenir un coeur malade, ou de l’arrêter. Il en isole les principes actifs.
C’est logiquement qu’en 1940 il étudie le champignon responsable d’intoxications violentes, appelées “mal des Ardents” au Moyen Age : l’ergot du seigle (Claviceps purpurea). Il en tire le “methergine”, un antihémorragique puissant, l’”hydergine”, qui irrigue le cerveau. En 1943, il se penche sur “la 25e substance” de l’ergot, le LSD 25. Cette fois, l’expérimentation prend un tour étrange…
Le 16 avril, Albert Hofmann éprouve une “étrange angoisse”, puis “un vertige”. Il comprend avoir été contaminé par une dose infinitésimale, absorbée par sa peau. Pensant avoir isolé un “phantasticum” proche de la mescaline, il en prend 0,25 mg. Après avoir éprouvé “premiers vertiges, sentiments d’angoisse, troubles de la vision, paralysies locales, hilarité incompressible”, il rentre chez lui à vélo. Tout se met alors, écrira-t-il, “à vaciller dans mon champ de vision. (…) Les choses m’apparaissaient comme dans un miroir déformant (…). J’avais l’impression de faire du surplace.”
A la maison, les effets continuent. “Toutes les choses bougeaient, les objets familiers, le mobilier prenaient des formes grotesques, menaçantes (…). Un démon avait pénétré à l’intérieur de mon esprit, il avait pris possession de mon corps, mes sens et mon âme.” Albert Hofmann comprend qu’il a isolé une substance psychoactive puissante. Les laboratoires Sandoz lancent un programme de recherche. La légende du LSD commence.
Les vingt années suivantes, des milliers d’études sont menées en psychiatrie, psychothérapie et neurologie. Il en ressort qu’un usage contrôlé du LSD associé à un suivi psychologique (appelé “oniroanalyse”, ou “thérapie psycholitique” selon les chercheurs) permet parfois d’offrir une expérience bénéfique proche de “l’illumination religieuse ou mystique” (selon l’Américain Henri Osmond). Des psychiatres le conseillent pour traiter les troubles post-traumatiques, les dépressions graves associées au cancer, les angoisses de fin de vie, les névroses obsessionnelles, les addictions à l’alcool ou aux opiacés.
Mais voilà que, en Californie, le LSD circule en secret dans les premiers “love in”. A Harvard, le professeur Timothy Leary distribue des doses à ses étudiants et lance la formule magique des années 1960 : “Turn in, tune in, drop out” (“Branche-toi, accorde-toi, laisse tomber la vie banale”). La vague psychédélique se lève, déferlante musicale, graphique, littéraire, expérimentale. Elle donnera des chefs-d’oeuvre (des Beatles à Acid test, le roman de Tom Wolfe de 1968) et fera des dégâts (les “horror trips”, les traumatismes psychologiques).
Pendant ce temps, Albert Hofmann synthétise le principe actif du champignon sacré des Mazatèques, le Psilocybe mexicana, prend du LSD avec Aldous Huxley, étudie les “plantes magiques” des rituels mystiques. Sans rituel, sans accompagnement, l’usage des psychotropes peut s’avérer dangereux ; Albert Hofmann reprochait à Timothy Leary d’en avoir fait une telle promotion. Si aujourd’hui le LSD a si mauvaise presse, c’est pour avoir été popularisé sans précaution. A 100 ans, Albert Hofmann le regrettait encore."
Frédéric Joignot © Le Monde

Mais les ignorants ne savent pas à quel point l'addiction quotidienne aux substances psychédéliques est impossible et donc bien moins malsaine que l'alcool .
Ces gens jugent sans savoir ...ils condamnent sans connaître le lien divin possible et mérité de la connexion suprême avec l'amour inconditionnel de notre environnement .
Certains veulent absolument lier le L.S.D. à un complot visant la masse alors que les crédules hippies des années 70 n'ont plus rien à voir avec les tripés contemporains et que ces "vins" d'un nouveau genre se vendent uniquement sous les parkas militaires de damnés nomades au sound system mieux bichonné qu'une bible neuve . Et puis , les champignons , dont la naissance est naturelle , sont similaires dans leur exigence d'être consommés par des étudiants classés en maîtrise mentale et amour de l'existant .
Des gens parlent de technique commercialisée de manipulation des esprits alors qu'en réalité , on se doit de considérer les Tripés comme des adeptes de sensations fortes , des passionnés proches d'hypothétiques sportifs parachutés d'une altitude quasi-similaire à celle de la station M.I.R. ou de golfeurs aimant jouer sur des volcans sans l'assistance d'un sismographe ...

Néo 911

7 commentaires:

  1. Ta metaphore sur le jogger aveugle sur une autoroute italienne m'a exploser de rire.
    Sinon le sujet est bien traiter et je crois comprendre ton point de vue.
    Prendre cette substance pour un usage thérapeutique et avec précaution,pourquoi pas!
    Après c'est plus le coté "mystique" de l'expérience qui m'etonne,j'ai l'impression que c'est plus une excuse pour se donner bonne conscience,alors que le plus souvent c'est une consommation purement récreative!
    Mais enfin,chacun est libre de ses gestes.

    Salutation

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  2. comment est on perçu si on a on déja gouté les trois substances précités
    à savoir le lsd,le ti punch,les apéritifs orientaux(bricks,méchouia de loin la pire des addiction)?
    je pense que le billet d allé simple vers l hopital psychiatrique dépend de chaque sujet.Mais pourquoi ne pas faire un pourcentage digne des meilleurs émissions de la star académie
    le tout supervisé par maitre bensoussan,sponsorisé par partouche.
    cela étant dit je connais malheureusement des personnes à qui le lsd n'a pas vraiment fait que du bien.
    En quel sens la société libère-t-elle l'homme du lsd?
    j aime le porc tugal

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  3. joseph putracié24/01/2011 02:12

    Je suis scandalisé par ce poste
    Le soit disant discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences est en tout point diabolique.
    Que fait on de nos valeurs chrétiennes?
    jésus est mon lsd

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  4. la sale optimiste24/01/2011 02:19

    on dit souvent aux gens perdus que la diatribe envers les mauvais sentiments dans la vie de les jours pouvait traduire, quelquefois, une envie de ne plus avancer, une envie de, finalement, ne plus croire. Et c’est fou de se figurer, à l’infinitif comme à l’imparfait, que quelque fut le choix précédent, beaucoup d’univers s’entrechoquent et se mélangent… par exemple certaines catégories de gens diront qu’il est imparfait de croire au bonheur, et je leur dis « il faut ouvrir les yeux, il faut tendre les mains ». et dès lors on se dit qu’il est tout de suite plus évident de se le figurer que de se le persuader. Et c’est là, finalement, toute la différence.

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  5. joe le teuf heure24/01/2011 02:20

    ta réson mon frér
    nik ce qui aime pa lé drogue
    le lsd cé de la bomb bébait
    tou lé bof avec leure pinar je lé enmerdeux
    je sui a donf avec toi dan le délir
    j aim etre tripé lé pié dan la bous et le regar dan le cime dé arbre

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  6. @ Joe ,
    Tu as raison ... fais ce que tu aimes et aime ce que tu fais ... la vérité est dans la boue et dans la cime des arbres !

    @ davidoff ,
    contrairement aux pathétiques hippies des temps reculés , je ne cache pas , même pas à moi-même , la dimension récréative de ces chutes libres vers un monde caché aux perceptions formatés .

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